Spécialiste en ouverture murs porteurs, en renforcement par structures métalliques ainsi qu’en création de trémies, la Société OMPT GROUPE vous propose ce glossaire complet, dans un souci de transparence.
En effet, pour comprendre un devis ouverture murs porteurs et choisir correctement une entreprise de reprise en sous-œuvre, le client doit être en mesure d’apprécier la nature des travaux effectués, en connaissant la définition technique précise des termes utilisés. Comment faire un comparatif ouverture mur porteur si l’on ne connait pas par exemple la différence entre un poteau et une poutre IPN ?
GLOSSAIRE TECHNIQUE
Baie : désigne toute ouverture dans un mur, fermée ultérieurement par une fenêtre. Lorsqu’elle ne reçoit pas de menuiserie, la baie est dite libre.
Bastaing : terme de charpenterie, désignant une grosse pièce de bois de section rectangulaire et utilisée principalement pour le solivage.
(voir solive)
B.E.T (Bureau d’Études Techniques) : organisme intervenant en amont des corps d’état spécialisés, pour effectuer les études techniques, les calculs et réaliser les plans. Composé principalement d’ingénieurs et de techniciens spécialisés, il peut se présenter sous la forme d’une entreprise indépendante, ou d’un simple service dans une société plus importante.
BÉTON : matériau de construction majeur, fabriqué à partir d’un mélange durci de ciment, de sable, de gravier et d’eau. Très solide et d’un excellent rapport qualité/prix, le béton est largement utilisé dans le bâtiment pour réaliser des murs, des colonnes, des dalles ou tout autre élément de structure porteuse.
La qualité du béton détermine celle de tout le gros-œuvre.
Béton armé : béton renforcé dans lequel on rajoute une structure acier, sous forme de tiges ou de grille, pour le rendre plus résistant.
Béton précontraint : l’acier est tendu avant la mise en charge de la structure et n’est pas forcément en contact direct avec le béton.
Boulon : terme de quincaillerie désignant l’ensemble formé par une vis et son écrou, pour assembler des pièces traversées par la partie vis. Le serrage de l’écrou assure le contact et la cohésion de l’ensemble. La partie mâle s’appelle la tige filetée.
Les boulons sont régulièrement utilisés pour l’assemblage de poteaux ou de poutres.
Calfeutrage : matériau souple, plus ou moins élastique, servant à boucher les fentes d’un joint pour assurer l’étanchéité.
Calfeutrement : terme de maçonnerie désignant le mortier déposé autour d’une pièce à sceller. À ne pas confondre avec le calfeutrage utilisé en étanchéité.
Chaînage : structure métallique ou en béton, se présentant sous forme de chaîne reliant deux murs porteurs pour éviter tout écartement.
Charpente : assemblage métallique ou en bois, soutenant la toiture d’une construction, et assurant sa couverture pour la mise hors-eau et hors-air.
Chevêtre : petite poutre horizontale constituant la partie supérieure d’un pont, solidarisant les colonnes et transmettant aux solives d’enchevêtrure les charges d’appui portées sur les solives boiteuses.
CLOISON : élément de séparation verticale à l’intérieur d’un logement, dont l’épaisseur est inférieure à 10 cm. À la différence d’un mur porteur, la cloison n’a de fonction de structure.
Une cloison peut être conçue en différents matériaux : plâtre (facilité de pose, notamment en rénovation), plaque alvéolaire, briques de terre cuite (matériau écologique pour une isolation performante), béton (solidité maximale) …
Cornière : profilé en métal dont la section est en L, permettant d’assurer la liaison entre deux éléments perpendiculaires. Les deux ailes du L peuvent être égales ou inégales.
Empochement : classiquement utilisé en rénovation, c’est un évidement temporaire dans un mur de maçonnerie ancienne, pour effectuer ultérieurement un scellement type poutre en béton armé ou chaînage horizontal. Ce dispositif, espacé tous les un deux mètres environ, permet d’éviter une saignée dans le mur en rénovation, pour ne pas le fragiliser.
Entrevous : intervalle situé entre deux pièces de bois consécutives, type solives pour un plancher ou poteaux pour une cloison. Cet espacement a vocation à être ensuite comblé par de la maçonnerie ou un enduit sur lattes.
Éclisse : dispositif métallique se présentant sous la forme d’un fer plat, de taille variable, destiné à renforcer différents assemblages. Utilisées par paires, les éclisses sont fixées de part et d’autre d’un joint, par des boulons ou des vis (vis à tête fraisée ou à tête carrée).
Étai : désigne tout élément de soutien sur un ouvrage, ayant pour but d’éviter l’affaissement en supportant des charges.
Étaiement (ou étayage) : action consistant à poser un étai (voir ce mot).
Ferraillage : ensemble de la structure métallique coulée au sein d’un béton armé, permettant d’en renforcer la résistance et la rigidité.
Gousset : terme de charpenterie désignant une pièce métallique reliant une poutre à un élément de stabilité, pour assurer à l’ensemble rigidité et cohésion.
Hourdis : éléments de remplissage maçonnés préfabriqués, destinés à combler l’espacement entre les solives ou les poutres d’un plancher.
Il en existe différentes variétés :
Hourdis brique terre cuite
Hourdis béton : hourdis porteurs (intégrés à la dalle de compression) ou non porteurs
Houris polystyrène : légers et très bon isolants (isolation thermique), ils s’utilisent spécifiquement pour les planchers de vide sanitaire ou de dessus de cave.
IPN (poutre en « I » à profil normal), voir poutre
Linteau : élément de la structure du mur situé au-dessus d’une fenêtre, d’une porte ou plus largement d’une baie.
Maître d’œuvre ou maitrise d’œuvre (MOE) : personne physique ou morale désignée par le maître d’ouvrage pour assurer la conduite opérationnelle des travaux conformément au cahier des charges.
Un MOE n’a pas autorité pour effectuer lui-même les travaux.
Maitre d’ouvrage ou maitrise d’ouvrage (MOA) : personne physique ou morale pour laquelle est réalisé un projet.
Mezzanine : Plancher intermédiaire installé dans une pièce disposant d’une grande hauteur sous plafond, permettant de la diviser dans le sens de la hauteur.
Moisage (ou moisement) : terme de menuiserie ou de charpente désignant un dispositif de renforcement et d’immobilisation de deux pièces de bois parallèles (les moises), encadrant la 3ème pièce de renforcement. L’entaille peut ne porter que sur les moises (moisage simple) ou sur l’ensemble des 3 pièces (moisage double).
Par extension, le moisage s’applique aux dispositifs de renforcement sur poutres bétonnées, pour diminuer les risques d’écartement ou de fissuration liées aux contraintes mécaniques s’exerçant sur ces poutres.
Mortier : terme de maçonnerie désignant le mélange d’assemblage pâteux constitué de ciment, de sable et d’eau. La base ciment peut être remplacée si besoin par de la chaux, de l’argile ou encore de l’asphalte.
Le mortier est utilisé pour joindre des briques, des parpaings, des blocs de béton voir encore des carrelages.
MUR : terme générique désignant un élément de maçonnerie vertical, rigide, non mobile, délimitant ou séparant deux espaces.
Murs de façade : ce sont les murs extérieurs visibles, constitutifs de la façade de tout immeuble ou maison. Ils comprennent le plus souvent une façade principale, deux façades latérales et une façade arrière. Tout mur de façade peut être composé de différents matériaux, chacun obéissant à une fonctionnalité précise : matériaux structurels et structurants, matériaux isolants (isolation phonique, isolation thermique), matériaux décoratifs et de parement, matériaux protecteurs (étanchéité)…
Mur porteur : en architecture, le mur porteur (ou partition) désigne un mur du gros-œuvre participant à supporter l’ensemble de la structure, incluant les planchers et la charpente. Élément structurant de toute construction, le mur porteur peut être fabriqué en béton, en briques, en parpaings, voire en plâtre s’il est associé à une structure en bois ou métallique. Intervenir sur un mur porteur nécessite un expert murs porteurs, après le plus souvent de nombreux calculs effectués par un bureau d’études techniques : le mur porteur garantit en effet l’intégrité et la pérennité de toute structure bâtie.
Mur de refend : c’est une variété de mur porteur situé à l’intérieur d’un logement et reliant la façade ou les pignons entre eux. En soutenant ces murs de façade, il contribue à maintenir la structure et le poids des étages, en la renforçant verticalement et horizontalement. Un mur de refend transversal s’appelle un « contreventement ». Comme élément structurant majeur, un mur de refend ne doit être touché que par un spécialiste, quand il s’agit par exemple de réduire une portée trop grande.
Mur mitoyen : notion essentiellement légale, un mur mitoyen désigne tout mur séparatif entre deux propriétés, que ce soient des bâtiments, ou encore un terrain (enclos, jardins…). Juridiquement, un mur mitoyen est la copropriété des propriétaires respectifs. La plupart du temps, des travaux sur un mur mitoyen doivent être supportés par les différentes parties.
Parpaing : matériau de maçonnerie en béton, se présentant sous forme de blocs parallélépipédiques pleins ou creux. Assemblés, ils permettent la construction de murs porteurs ou de simples cloisons.
Partition, voir mur porteur
Plancher : élément de menuiserie ou de charpente constituant la plateforme horizontale d’un étage ou d’un rez-de-chaussée.
Plancher collaborant : variété de plancher utilisant comme matériaux l’acier et du béton coulé sur place. La composante acier combine des armatures métalliques et un coffrage en acier à tôle mince nervurée, ces nervures inclinées permettant l’adhérence entre le béton coulé et l’acier.
Plancher préfabriqué béton : poutrelles précontraintes ou en béton armé, entre lesquelles sont intercalés des hourdis béton.
Plaque de plâtre : matériau princeps de la cloison rénovation, la plaque de plâtre est constituée de gypse moulé entre deux couches cartonnées. On utilise encore les termes de Placo (France) ou Gyproc (Canada, Belgique), abréviations de marques déposées. Cette cloison sèche se pose par fixation sur des armatures, sans liant. Ce matériau performant et largement répandu a donné naissance aux métiers de plaquiste et de jointeur de plaques de plâtre.
Platine : plaque métallique fixée à l’extrémité d’un poteau ou d’une poutre métallique, le plus souvent perpendiculairement à l’axe longitudinal, assurant la continuité mécanique d’un système par assemblage.
Poteau : pièce structurelle verticale d’un ouvrage, supportant des contraintes mécaniques et permettant la répartition des charges de la suprastructure (type charpente) vers l’infrastructure.
Poutre : pièce structurelle horizontale d’un ouvrage, placée entre les murs.
Poutre en I ou IPN ou poutre en H : poutre en acier, au profilé en I standardisé, répondant à des normes très précises (NF A 45-209). Extrêmement solides et résistantes, elles sont largement utilisées en rénovation par OMPT ou tout spécialiste mur porteur pour remplacer un mur porteur ou un mur de refend.
Poutrelle : petite poutre présentant le plus souvent une section en I ou en H, utilisée comme élément porteur d’un plancher béton.
Raidisseur : pièce de renforcement d’une structure, visant à diminuer le jeu, la flexion ou le voilement de l’ensemble. Un raidisseur peut être métallique ou en bois.
Par extension, le raidisseur désigne un adjuvant béton permettant l’adhérence des mortiers ou bétons dès qu’ils sont coulés, sans déformation.
Réception des travaux : défini légalement et contractuellement, c’est l’acte où le maitre d’ouvrage vérifie en présence du constructeur la bonne exécution des travaux, avec ou sans réserve : tout est mentionné sur le procès-verbal de réception. C’est une étape importante, qui détermine le point de départ de nombreux délais fiscaux ou assurantiels (garantie de parfait achèvement 1 an, garantie de bon fonctionnement ou biennale 2 ans, garantie décennale 10 ans)
Réservation : trémie de petite taille (voir trémie)
Scellement : action consistant à fixer dans un trou une pièce mobile, en assurant sa fixation définitive avec un matériau durcissant (plâtre, ciment, plomb).
Semelle de fondation : élément d’infrastructure, le plus souvent en béton armé, ayant pour fonction de répartir les charges de la suprastructure vers le sol. Une bonne semelle de fondation est la base de tous travaux de maçonnerie, notamment pour les murs de fondation.
Semelle isolée ou semelle ponctuelle : fondation localisée des endroits limités de la structure, par exemple sous un poteau. La semelle isolée correspond à des charges ponctuelles localisées.
Semelle filante : semelle continue, permettant de supporter plusieurs poteaux et colonnes, ou un mur porteur.
Radier : la fondation est répartie sur toute la surface de la construction bâtie, permettant une meilleure répartition des charges. Le radier est conseillé quand ces charges sont importantes, ou le sol de mauvaise qualité.
Solive : terme de charpenterie désignant une pièce horizontale supportant le plancher, et prenant appuis sur les murs ou les poutres.
Solive passante : solive qui a toute la longueur d’un plafond
Solives de plafond : pièces de bois parallèles portant la charge du plafond et s’appuyant sur les murs porteurs.
Sommier en béton : élément horizontal de maçonnerie disposé sur le chant d’un mur pour garantir la bonne répartition des charges (poutres, solives,), sans écraser les parpaings sous-jacents. Le béton simple garantit la résistance à la compression, tandis que le béton armé garantit en plus la résistance à la traction.
Sondages structuraux : ensemble de moyens de diagnostic pour déterminer les qualités structurelles d’un bâti à réhabiliter ou rénover.
En complément des calculs du BET, ces sondages structuraux et essais visent à déterminer exactement la capacité de résistance des structures porteuses existantes. Ces moyens de diagnostic comprennent des essais non destructifs (radar, corrosimétrie, ferroscan…) et des sondages destructifs (prélèvements d’échantillons pour analyse, par carottage, burinage, découpage…).
Souche de cheminée : appelée aussi sortie de toit, c’est la partie extérieure maçonnée du conduit de cheminée, visible sur le toit.
Soudure : technique d’assemblage pour créer une solution de continuité entre deux pièces différentes mais du même matériau (métal, verres, produits synthétiques…). La soudure peut se faire à chaud ou à froid.
Treillis soudé : armature pour béton armé constituée de barres croisées et soudées, à la différence des barres isolées d’un ferraillage qui sont assemblées et non soudées.
Un treillis soudé peut se présenter aussi bien en plaques qu’en rouleaux.
Trémie : ouverture réservée dans une dalle par le moyen d’une enchevêtrure, pour permettre le passage d’une circulation verticale type escalier ou gaine.